La vérité sur la grippe A H1N1 - La prévention, le traitement, le vaccin, la gestion de l'épidémie

Pr Bruno Lina - Dr Jérôme Salomon

Comment reconnaître avec certitude la grippe A, identifier les symptômes, se protéger soi et les autres de la contagion, se soigner, choisir les médicaments appropriés. Les anti-viraux sont-ils recommandables à tous ?
La propagation du virus de la grippe est maintenant un fait avéré et risque de toucher 20 millions de personnes en France. Une personne sur mille pourrait ne pas en réchapper. La première mesure est de se protéger et de savoir si le virus va être virulent ou pas et quelle catégorie de population va être touchée. Il y a des groupes qui courent de gros risques : les bébés, les femmes enceintes, les personnes qui suivent une chimiothérapie, certains malades cardiaques... La vraie question concerne le traitement en cas de signes avérés d’attaque virale : du  paracétamol, des antiviraux... Faudra-t-il se faire vacciner ? les enfants aussi ?

Professeur Bruno Lina, chef du laboratoire de virologie du CHU de Lyon, directeur de l'unité CNRS pour le HIN1, directeur du Centre National de Référence des virus influenzae région sud, expert auprès du Ministère de la Santé pour le risque pandémique. Docteur Jérôme Salomon, Médecin des Hôpitaux, Président du Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales et référent grippe au CHU Raymond Poincaré (AP-HP), spécialiste des maladies infectieuses, spécialiste de Santé Publique, docteur en épidémiologie. Préface du Professeur François Bric Aire, spécialiste de la gestion du risque sanitaire et des risques épidémiques. Professeur à l'hôpital de La Pitié Salpêtrière à Paris, chef du service des maladies infectieuses et tropicales.  

Lu page 46-47 :
... Puis ces virus (H1N1) ont continués à évoluer jusqu'en 1957, date de la pandémie A (H2N2) qui a fait disparaître temporairement le H1N1.

Pourquoi ce virus réapparaît-il en 1977 ?
Pr Bruno Lina : C'est l'année où le H1N1 a été réintroduit chez l'homme à la suite d'essais vaccinaux avec des vaccins vivants pas suffisamment atténués. Cela a entraîné la recirculation du virus H1N1 chez l'homme.